My Happy Job – Hors Série #10 – Mieux travailler ensemble – Juin 2021
Témoignage d’Olivier Nguyen Van Tan, VP, Marketing Southern Europe, Middle East & Africa| Salesforce
« La connaissance de soi et des autres permet de libérer le potentiel de chacun et d’optimiser la collaboration »
Bien-être des équipes et confiance : au cœur de la réflexion du travailler ensemble
Notre culture d’entreprise fait la part belle à la confiance. Sans cette confiance entre managers et collaborateurs, nous n’aurions pas pu mettre en place le même mode de fonctionnement lorsque la pandémie nous a obligés à travailler à distance. C’est cette base, ainsi que le fait de nous fixer des objectifs clairs qui nous permettent de bien travailler ensemble.
Salesforce a pu s’adapter facilement aux nouvelles conditions de travail liées à la crise sanitaire, car elle disposait d’un socle technologique, à la fois logiciel et matériel, permettant le travail à distance pour tous nos collaborateurs. Hébergés dans le cloud, nos outils sont collaboratifs par nature et permettent à nos équipes d’accéder à des documents partagés, vivants, en temps différé. L’adaptation est aussi passée par le fait de fournir à tous un environnement confortable pour travailler sereinement (notamment grâce à des socles pour relever les écrans, des chaises de bureau, des casques anti-bruit…). Pouvoir proposer à chacun le matériel, la sécurité, l’accès aux applications collaboratives et aux applications métier en temps réel depuis n’importe quel lieu a été la clé du succès de la mise en place de cette nouvelle normalité. Pour maintenir le lien et éviter l’isolement, nous avons aussi adapté nos process avec des réunions raccourcies, rythmées différemment et des plages horaires dédiées à la collaboration. Nous avons créé des points de contact formels (échanges hebdomadaires avec le management en France) comme informels lors de cafés ou d’afterworks virtuels. Le bien-être des collaborateurs étant au cœur de nos préoccupations, nous avons également choisi d’aménager la semaine afin qu’il n’y ait plus de réunions programmées le vendredi.
Cela permet à chacun de s’octroyer des plages de travail en continu plus qualitatives, pour accomplir certaines tâches et couper avec l’enchaînement de réunions en visioconférence qui rythment la semaine.
Le jeu, catalyseur de connaissance de soi et des autres
Lorsque l’on est en hypercroissance comme l’est Salesforce, on a toujours beaucoup de nouveaux arrivants. Il est très important de bien les accueillir : or, à distance, c’est un vrai défi. Nous avons donc décidé d’organiser un séminaire d’équipe à distance avec Belugames, Mission Coopération. Notre objectif était de se focaliser sur deux axes déterminants pour permettre une bonne collaboration : la connaissance de soi et la connaissance des autres. Cela est particulièrement vrai dans les structures comme la nôtre où tous les projets se font en équipe et impliquent un grand nombre de personnes. Dans ce contexte virtuel, en présence des nouveaux arrivants, le jeu permet d’appliquer les principes de collaboration dans un contexte plus ludique que celui de nos projets marketing quotidiens.
Ce séminaire s’intègre dans une logique globale d’apprentissage, basée aussi sur des outils plus traditionnels comme le MBTI1. En combinant différents types d’exercices, chacun acquiert une meilleure connaissance de lui-même, mais aussi des autres membres de l’équipe, qu’ils l’aient tout récemment rejointe ou qu’ils en fassent partie depuis longtemps. C’est aussi l’occasion de déceler des potentiels méconnus et d’identifier de nouvelles possibilités de collaboration entre les membres de l’équipe, pour favoriser le succès des projets.
Chez Salesforce, nous croyons beaucoup à la diversité. La pluralité de cultures, de comportements, de personnalités est source d’enrichissement pour les équipes et de création de valeur, notamment dans la résolution de problèmes complexes.
A tel point que McKinsey analyse de manière récurrente la corrélation entre les performances d’une entreprise et la diversité de ses équipes. Le Serious Game en est d’ailleurs une parfaite illustration : les profils similaires ne sont pas nécessairement ceux qui travaillent le mieux ensemble. A contrario, des profils très différents, voire opposés, sont sources d’innovation.
Bénéfique pour les nouvelles recrues comme pour les anciens
Au quotidien, notre entité est très organisée par fonction. Le Serious Game Mission
Coopération nous a permis de décloisonner et d’apprendre à nous connaître en-dehors du périmètre quotidien. Dans le monde d’avant, les collaborateurs pouvaient se croiser dans les couloirs, à la machine à café…
Aujourd’hui, nous devons pallier ce manque de points de contact et de découverte de l’autre. Un point d’autant plus crucial que notre hypercroissance exige d’aller vite. C’est en nous connaissant bien que nous pourrons travailler mieux ensemble et poursuivre cette dynamique.
Les avantages sont certains pour les nouvelles recrues qui ont pu découvrir leurs coéquipiers, le fonctionnement de l’équipe dans sa globalité et s’intégrer, le tout dans un cadre ludique. Les « anciens », quant à eux, se challengent, voient d’un nouvel œil leurs collaborateurs, en découvrent de nouvelles facettes et imaginent de nouvelles possibilités de travailler ensemble.
Humaniser les échanges virtuels en entreprise
A distance, la collaboration entre les différentes fonctions de l’entreprise est le nerf de la guerre. Pouvoir s’appuyer sur un socle de valeurs, une culture d’entreprise, qui favorise le travail à distance et le travail collaboratif est crucial. La dimension technologique, à la fois logicielle et matérielle, joue aussi un rôle prépondérant pour offrir aux collaborateurs les conditions adéquates pour se connecter aux outils, accéder aux documents dont ils ont besoin…
La bienveillance et l’humanité ont plus que jamais leur place dans le cadre professionnel si l’on veut créer du liant et permettre aux collaborateurs de faire face à l’isolement, parfois même à des situations difficiles. L’entreprise a un rôle à jouer dans la préservation de la santé mentale des équipes, du bien-être, de l’inclusion, et ce même lorsque certains gardent pour eux leur souffrance. Notre culture de la collaboration permet de multiplier les échanges et d’identifier la détresse qui peut être ressentie.
Avant la crise sanitaire, l’agilité était le mot d’ordre. Aujourd’hui, notre résilience passe par les mêmes leviers, à savoir une culture très collaborative, beaucoup plus humaine et basée sur nos valeurs fondamentales de confiance et d’égalité, qui sont capitales dans ce contexte.